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Les Calèches de la Rive

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Entrez dans les coulisses des Calèches de la Rive

Dans les coulisses des calèches de la Rive

Les éléments incontournables des cochers : le chapeau et les gants

n voyant Françoise et sa calèche dans les rues de Vichy, vous vous êtes peut-être demandé où allaient les chevaux le soir, comment ils s'appellaient ou ce qu'ils faisaient en dehors de la saison estivale...

Nous vous dévoilons ici les coulisses des Calèches de la Rive et nos activités tout au long de l'année.

Prêt à rencontrer Françoise, Ursula, Galopin et Isidor ? 

Jolie bordure de séparation

Françoise : de l’héritage familial aux promenades en calèche dans Vichy

es choix de vie de Françoise furent guidés par des personnalités familiales. Son grand père, médecin de campagne au début du vingtième siècle, débuta son métier en voiture à cheval pour ses consultations à domicile.
Son père connut le travail en traineau à cheval l’hiver ; c'est lui qui la familiarisa au cheval quand elle avait une dizaine d'années.

Elle a suivi les pas de ces deux hommes qui étaient tournés vers le soin aux personnes en devenant Infirmière Diplômée d'État puis Cadre de Santé Formatrice, avant de revenir vers les chevaux dans un deuxième temps.
Une reconversion pour une nouvelle vie au cours de laquelle elle a obtenu le Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole (option élevage), puis Certificat de Spécialisation Utilisateurs de Chevaux Attelés.

Françoise est aussi historienne de l'art.
L’Ecole du Louvre fut une découverte qui devint une passion lors d’un de ses postes Infirmiers en oncologie à Paris ; ses horaires décalés lui permettaient de suivre les cours. Une parenthèse bienvenue dans un quotidien parfois difficile et une ouverture sur le Monde. 

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Françoise, l'amoureuse des chevaux

Manon

près 3 ans d'activité, Françoise a décidé de former une jeune femme au métier de cocher pour développer l'activité et avoir un soutien pour la répartition des tâches. Entre la logistique, la vie des chevaux, la préparation des visites et la communication, il lui était devenu compliqué de gérer seule toutes les facettes de son activité.

La providence lui a fait croiser le chemin de Manon, dont elle avait les chevaux en pension quelques années auparavant.

Passionnée de chevaux et cherchant du travail dans ce domaine, Manon a demandé à faire un stage découverte via la Mission Locale, puis elle a suivi un stage de confirmation de projet et un apprentissage pour être cochère.

Manon a réussi tous ses examens et a pris ses fonctions en 2024.
C'est peut-être elle qui vous fera visiter Vichy aux pas des chevaux... 

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Manon à la campagne avec Galopin

La vie de nos chevaux Ursula, Galopin et Isidor

Ursula

rsula, la "jument de coeur" de Françoise est un trait poitevin, née en 2008 et ramenée du Poitou Charentes avec le baudet Kado.

Françoise a connu Ursula dès son premier mois. C'est une jument très affectueuse, proche de l'humain, douce et capable de spontanément poser sa tête sur son épaule au pré.
Elle est volontaire et assez polyvalente puisqu'elle fait même du débardage dans la mesure de ses capacités physiques.

Françoise a eu un coup de foudre pour cette race élégante mais dont le nombre faible de naissances en fait une race menacée.
Elle participe ainsi à sa valorisation par le travail mais aussi maintenant par l'élevage puisqu'Ursula est depuis peu devenu poulinière. 

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La belle Ursula en séance d’ostéopathie

 

Galopin

alopin est un trait poitevin né en 2016 et toisant 1m80 au garrot.
C'est un grand modèle charpenté aux allures bien marquées.
A son achat, il ne savait rien faire, il était au pré pour saillir les juments.

Avant d'arriver en ville, il a fallu presque 2 ans pour qu'il donne ses pieds, qu'il soit castré et accepte de travailler sans rechercher les autres chevaux "la tête en l'air". Il a remplacé Ursula et vous ferez sa connaissance lors de votre balade en calèche.

Il a un très bon fond, est très gentil et proche de l'humain mais a un fort caractère. Il est le chef dans le pré et tape du pied quand il n'est pas content. Il a fallu "négocier" avec lui ! 

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Galopin au ferrage

 

Isidor

sidor est un cheval de trait percheron né en 2018 qui a remplacé une jument trop nerveuse en ville.

Il a été valorisé par les haras nationaux du Pin en Normandie.

C'est un cheval très doux, polyvalent, proche de l'humain, toujours partant pour ce qu'on lui demande avec docilité. Il a une fonction "tracteur" à la maison, puisqu'il est régulièremment attelé à une remorque pour ramasser les branches coupées ou transporter le fumier.
Bientôt, Galopin fera de même !

Lorsqu'il est sellé pour une promenade à la campagne, il trépigne sur place d'excitation. Il est joyeux et joueur. 

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Isidor, le percheron au pré

 

La vie à la ferme

a journée commence par le nourrissage des chevaux et la surveillance de tout le cheptel ; en effet, outre les chevaux de travail, il y a aussi ceux en pension. Il s’agit de vérifier qu’ils aillent tous bien, et qu’ils aient tous de l’eau et du foin.

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Chevaux au pré se faisant le grooming : relation amicale entre eux

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Ursula confond le foin avec une litière

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Isidor en promenade à la campagne : son équilibre passe aussi par des petites randonnées

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Une complicité inattendue au pré

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Légende pour la photo

L’alimentation des chevaux est dite "traditionnelle", c’est-à-dire à base de produits de base (orge, tourteau de soja, luzerne déshydratée, huile de colza, sel type Guérande ou Ile de Ré, et compléments minéraux et vitaminés) dont les rations sont calculées en fonction de leur âge, morphologie, l’intensité du travail. Ils ont une ration le matin et le soir. Le foin, l’eau du réseau et une pierre de sel sont à volonté.

Les chevaux vivent toute l’année au pré avec pour abris les arbres ou un bois. Cela contribue à leur bonne santé physique et morale. Il en a été toujours ainsi chez Françoise : réfléchir en fonction de la nature, le comportement de base des animaux, et vérifier que tout va bien, afin de rectifier si nécessaire.

La ferme dispose d’une écurie composée de deux stabulations, qui servent à isoler une cheval si besoin pour des soins ou au retour d’une prestation le soir en hiver pour ne pas le mettre au pré directement. C’est donc très ponctuel. 

 

Une journée en saison

près donc nourrissage et vérification de l’ensemble du cheptel, c’est le temps de préparation et nettoyage du matériel, afin que tout soit prêt et à sa place pour les prestations : harnais, bride, guides, sac à crottins, bidons d’eau, vêtements, téléphone chargé…
Cela peut être entrecoupé par la gestion des réservations, les demandes de devis, …

Puis vient le temps de préparation du cheval (curage des pieds, étrillage, brossage, vérification que tout va bien à ce moment de contact), transport de l’ensemble sur le lieu de stationnement de la calèche à Vichy. Là, le pansage est affiné, le cheval harnaché et la calèche est "armée", c’est le temps de la nettoyer et d’installer tout le matériel nécessaire.
La cochère s’habille et le cheval est ensuite attelé.

Entre temps, il faut avoir pris le temps de déjeuner ; cela a lieu deux heures et demie avant le départ de la calèche, c’est-à-dire juste avant le pansage du cheval.

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Les Calèches de la Rive, représentantes de Vichy

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Tout est prêt pour assurer une prestation mariage

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Atteler le cheval à la voiture quand tout est prêt

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Attention au départ !

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Les Calèches de la Rive, représentantes de Vichy

En fin de prestation, c’est le retour sur le lieu de stationnement de la calèche, donc refaire le procédé du matin mais à l’inverse, ce qui fait bien deux heures et demie de travail avant d’être chez soi.

Les chevaux ont un planning de travail : nombre de jours de travail et de repos identique, pas plus de 6 heures de travail par jour, roulement en fonction de leur comportement (fatigue par exemple). 

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Dans l'écrin des Parcs

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Chevaux de travail et en pension ensemble au pré

Une journée de repos

es chevaux restent tranquilles au pré.

Pour Françoise et Manon, c’est le temps de veiller au plein d’eau, de foin, d’aliments, de faire des réparations si besoin, de s'occuper de l’administratif (gestion, communication, devis,…) et de se poser un peu ! 

 
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Ursula en mode tracteur : vive la traction animale !

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Isidor en conversation avec Manon

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C'est le temps des réparations...

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...du ramassage de taille

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Ursula en mode tracteur : vive la traction animale !

Une journée hors saison

e côté "nourrissage" et contrôle du cheptel est toujours le même, il faut y ajouter les travaux d’hiver : vérification des clôtures, voire changement des fils électriques, taillage des haies, couper les ronces qui ont poussé sur les fils, réparations diverses et variées.

C’est aussi le moment du temps de réflexion pour améliorer, faire évoluer le travail de la saison suivante et communiquer.